Observation naturaliste : définition, avantages et limites

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L’observation naturaliste est une méthode de recherche utilisée, entre autres, en psychologie et en sciences comportementales et sociales, qui consiste à observer le comportement des individus dans leur environnement naturel. Contrairement aux expériences de laboratoire dans lesquelles des hypothèses sont testées, des variables contrôlées et des mesures prises, l’observation naturaliste consiste à enregistrer ce qui est observé dans un contexte spécifique.

Avantages de la méthode

L’observation naturaliste est avantageuse étant donné que les comportements observés deviennent de véritables données, puisqu’ils ont été obtenus dans les contextes dans lesquels ils surviennent naturellement. Cette authenticité est également atteinte, en tenant compte du fait que les milieux naturels ne sont pas entièrement reproductibles en laboratoire.

Un autre aspect positif de la méthode est qu’elle peut être réalisée sans l’intervention ou la médiation de l’observateur dans les événements qui se produisent naturellement, ce qui augmente la véracité des données ; aussi qu’il est applicable dans tout type d’environnement social ou organisationnel et qu’il génère de nouvelles idées, des solutions à des hypothèses ou des pistes de recherche spécifiques.

Limites de la méthode

L’observation naturaliste a suscité différentes discussions sur son objectivité, compte tenu de deux facteurs, principalement la présence de l’observateur et son attitude envers ce qui est observé.

En ce qui concerne le premier facteur, il a été soutenu que la présence d’un observateur dans un contexte dans lequel certains comportements sont examinés ne peut passer inaperçue par les sujets de l’étude. L’observateur peut donc, sans le vouloir, modifier les résultats spontanés qui surgiraient en son absence. Une solution qui a été postulée par différents auteurs est de cacher la raison derrière l’observation, ce qui garantirait des résultats fiables. Cependant, des preuves ultérieures montrent que la rétention d’informations peut amener les personnes observées à se sentir peu sûres ou méfiantes.

En ce qui concerne le deuxième facteur, il y a eu des controverses sur la question de savoir si ce qui est le mieux dans l’observation naturaliste est une attitude active ou passive de l’observateur. La tendance a été à la passivité, sachant que cela interférerait moins dans le comportement des observés. Cependant, les preuves ont réfuté ce qui précède, ce qui a soulevé la nécessité d’établir des pratiques dans lesquelles les sujets de l’étude se sentent familiers avec l’observateur, dont la présence doit être active, par accoutumance.

Fiabilité de la méthode

En raison des limitations susmentionnées, diverses enquêtes menées avec la méthode d’observation naturaliste sont confrontées au problème de la fiabilité, qui a été comprise de multiples façons, ce qui peut conduire à de mauvaises interprétations. Par conséquent, des auteurs tels que Smith et Connolly (1972) ont postulé que, dans un premier temps, il est nécessaire de déterminer quelle est la fiabilité de la méthode, puis d’établir comment elle est obtenue . En ce sens, ils affirment que la fiabilité, ou la fiabilité, dépend de trois facteurs : la cohérence avec laquelle le comportement observé est enregistré par l’observateur, la stabilité du comportement observé et l’adéquation de l’échantillon.

Cependant, afin d’obtenir des informations qui répondent aux critères de fiabilité précédents, des mesures telles que le pourcentage d’accords ont été conçues, qui établit le degré auquel les observateurs utilisent le même seuil de reconnaissance pour un comportement particulier. Cette mesure et d’autres mesures de la méthode sont obtenues par différentes techniques d’échantillonnage.

Techniques utilisées dans la méthode

En général, l’observation naturaliste est basée sur la mesure de la fréquence des comportements et l’évaluation de leur séquence. Pour cela, un échantillonnage événementiel ou temporel peut être effectué.

  • L’échantillonnage d’événements consiste à mesurer les événements à chaque fois qu’ils se produisent pendant une période préétablie, en prenant le comportement comme unité de mesure, et non sa durée. Ce type d’échantillonnage est considéré comme ayant une validité inhérente, puisque les événements sont observés au fur et à mesure qu’ils se produisent. Cependant, si les comportements observés manquent de limites claires, la difficulté de parvenir à un accord entre les observateurs augmente. Ce type d’échantillonnage est mis en évidence, par exemple, dans une étude sur le comportement des enfants dans le parc. Dans ce cas, les chercheurs peuvent seulement être intéressés à observer comment les enfants décident de se relayer sur le toboggan, ignorant tous les autres événements qui se produisent dans le parc.
  • L’échantillonnage temporel consiste à observer des comportements définis pendant de brèves périodes et à enregistrer leur manifestation ou leur absence pendant chacune de ces périodes. Ce type d’échantillonnage est mis en évidence, par exemple, lorsque les chercheurs décident d’observer les sujets de l’étude tous les matins pendant une heure. L’échantillonnage par temps peut être momentané , si certains comportements préalablement définis sont enregistrés au moment où ils se produisent, ou par intervalles , si des comportements, également prédéfinis, sont observés à intervalles de temps réguliers.

Sources

Kotliarenco, M., Méndez, B. Retour sur nous : la méthode d’observation naturaliste . Bureau régional de l’UNESCO pour l’éducation en Amérique latine et dans les Caraïbes (Chili). 1998.

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Maria de los Ángeles Gamba (B.S.)
Maria de los Ángeles Gamba (B.S.)
(Licenciada en Ciencias) - AUTORA. Editora y divulgadora científica. Coordinadora editorial (papel y digital).

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