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L’argument « ad misericordiam » est utilisé comme suit :
- Le premier interlocuteur soutient que le thème ou le fait « Z » est vrai.
- Le premier interlocuteur mérite pitié ou miséricorde pour une certaine circonstance ou excuse X.
- Donc, « Z », ce que soutient le premier interlocuteur, est vrai, ou devrait être accordé.
En d’autres termes, l’objectif de l’utilisation de cet argument est de provoquer une réponse émotionnelle favorable afin que l’argument soit considéré comme vrai. Il est également utilisé dans le but de persuader d’obtenir un avantage ou de se débarrasser d’une conséquence ou d’une punition. Cependant, lorsqu’on cherche à obtenir la pitié, l’empathie ou la considération de l’interlocuteur pour valider une conclusion, le contenu de l’argument devient invraisemblable ou fallacieux.
Exemples d’argument ad misericordiam
Pour mieux comprendre dans quel contexte l’argument ad misericordiam est souvent utilisé , examinons les exemples suivants de situations plus courantes :
- Un meurtrier en prison qui se plaint des conditions de son incarcération pour sortir de sa peine.
- Appel émotionnel d’un écrivain pour un soutien supplémentaire de la part du lecteur, après avoir développé un argument logique.
- Les excuses d’un enfant les larmes aux yeux pour éviter d’être puni pour s’être mal conduit.
- Un homme qui demande un travail en disant qu’il doit subvenir aux besoins d’une grande famille.
Autres exemples
D’autres exemples d’utilisation de l’argument ad misericordiam peuvent être les suivants :
- « Votre Honneur, mon client n’a pas tué sa femme. Il souffre trop de son absence.
- – « Mon frère a abandonné son fils parce qu’il ne pouvait même pas subvenir à ses besoins. En plus des dégâts de la perte de son fils, va-t-on lui reprocher de l’avoir abandonné ?
- -« Nous devons envahir ce pays car il développe des armes nucléaires dangereuses pour le monde entier, et nous devons défendre nos semblables. »
- -« Madame l’agent, si vous me mettez une amende, je ne pourrai pas joindre les deux bouts et je n’aurai pas les moyens de nourrir mes enfants. »
- – « Si tu me quittes, je me tue. »
- – « Professeur, mon père a eu un accident et est à l’hôpital. S’il vous plaît, ne m’arrêtez pas. »
- -« Il ne mérite pas la peine car il a volé pour nourrir ses enfants. »
- – « Excusez-moi, inspecteur, j’ai dépassé la vitesse car je suis en retard pour un examen final et si je ne réussis pas, je devrai attendre encore un an pour obtenir mon diplôme. »
Bibliographie
- Cialdini, R. Pré-suasion : Une méthode révolutionnaire pour influencer et persuader. (2017). Espagne. Connecter.
- De Trebisonda, J. Livres de rhétorique : Livres I et II. (2013). Espagne. Technos.
- Pastor Pérez, L. Express Rhétorique : Le système rapide basé sur les classiques pour communiquer avec succès. (2010). Espagne. Éditorial UOC.